Le vent me glace
les mots méchappent
la nuit si pâle, si transparente
s'annonce et se fait lente
les vagues dansent
les sirènes chantent
sans doute pansent
les plaies et les blessures
si grandes et si denses,
et le ciel pleure, pleure comme moi isolée derrière ces murs,
le sourire écorché
le regard effondré
les yeux rivés vers ce voile immense
et le coeur qui saigne mais sontinue à battre
battre comme les flots qui s'échouent sur les rochers,
rien ne pourra m'abattre
seule, peut-être: " ton Absence ",
j'avais égaré ces souvenirs dans l'oubli
toujours là, vivants sans ridules
dans ma mémoire ils se bousculent,
prends tes ailes d'argent
prends ton élan,
quitte cet univers
ombragé de misère